Un peu
de moi
Lundi, mardi, mercredi, jeudi, vivendi. Après cette formule foireuse pour initiés, il est temps de me présenter. LeDavDaveCorporation est en réalité un surnom trouvé lors d’une période de créativité intense. Je suis né David Montanès, le 3 septembre 1970 à Bondy dans le 93, une cité-dortoir où il est difficile de dormir. Après un stage à Paris-Match, Guy Trillat (le directeur artistique) voyant en moi le futur maquettiste du pôle TV de Prisma Presse en devenir me recrutais. Comme un Portugais de 16 balais et des brouettes, me voilà salarié ! J'ai quitté le magazine deux ans plus tard pour un autre du même groupe, un magazine de jeunes (plus jeune que moi)…
Me voici en 1988 à Jeune et jolie pour deux ans de plaisir exceptionnel, professionnellement parlant, l’éclate totale. Le meilleur de cette période ? Travailler sur des pré-maquettes pour un livre de photos réalisées par Marianne Haas, dont la mise en page fut faite d’après un rapide rough de Régis Pagniez (mon DIEU). Oui, à l’époque on pouvait travailler sur plein de choses en même temps. Je quittais les Editions Filipacchi en 1990, alors que l’ambiance était telle qu’il fallut faire appel aux casques bleus d’Auvergne et un avocat ! Ce dernier, très à cheval sur ses honoraires, me prit soixante pur-sang sur les indemnités, au lieu des dix prévus. Purée d’avocat !
Après quelques remplacements ici ou là, à droite à gauche, ici à gauche ou là à droite; me voici postulant à Prisma-Presse, puis embauché le 18 mai 1990... des décennies d’histoire commune. Je ne dirais pas de bien par peur de passer pour un lèche-cul, ni de mal car je ne serais pas augmenté, ni en bien car... non plus !
Pendant ces trente ans, à la fin du XXe siècle après Jésus Christ et en parallèle, j’ai vécu une période de petit dealer (Salons, IBazar, Ebay), de planches originales franco-belges et américaines dans le monde restreint mais international des collectionneurs d’originaux... avec des nuits blanches à la clé ; à une époque où un dessin était le meilleur investissement vu leurs prix actuels. J’achetais plus que je ne vendais... un salaire par jour parfois. Pire que le jeu. Je cessais au bout de quelques années après avoir eu entre les mains des œuvres d’une rare beauté (Frazetta, Franquin etc). Je continue néanmoins à demander parfois à des dessinateurs talentueux des travaux destinés à des faire-part ou autres.
Pour le(s) loisir(s), il y a la basse électrique dont je joue en tant qu’amateur professionnel. Groupie de Marcus Miller, je collaborais aussi à son site semi-officiel (mais le meilleur) ajoutant à la discographie du Sideman, déjà riche de centaines de disques, quelques perles de la Funk trouvées après d’incessantes recherches ! Pour le sport, je pêche.
David Montanès de Colombes d'après l'œuvre d'Edgard Allan Poe d'Orange
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